Bref, j'ai été complètement emballé, bien sûr, mais c'était prévisible compte-tenu du staff qui bosse sur cette série. En bon disciple-assistant de Shigeyasu Yamauchi, le réalisateur Morio Hatano adopte un style proche de son "maître", en alliant séquences contemplatives et combats pêchus. On retrouve deux choses que le Saint Seiya de Tôei avait perdu depuis 2004 : du mouvement et de la mise en scène. Et ça, bon dieu, ça fait plaisir à voir. Fini les défilements case par case et les combats dans un placard.
Concernant le graphisme de Yoshihiko Umakoshi, c'est clair qu'il peut choquer. Il ne plaira certainement pas à tout le monde, mais moi je trouve qu'on tient là le digne successeur de Shingo Araki en animation (c'est triste à dire, mais je trouve que les séquences animées du Pachinko ont montré les limites de ce que pouvait faire Michi Himeno sans Araki). Une dynamique apportée par un design déformé et désarticulé, ça ne peut que rappeler les plus beaux épisodes de la série Saint Seiya et les films. Surtout quand l'ensemble est couplé à un réalisateur pouvant le transcender. Omega est bien parti à ce niveau là, rien qu'avec la séquence ou Mars écrase Seiya.
La musique... Ah, la musique, élément capital pour apprécier un animé... C'était une tâche on ne peut plus ardue de succéder à Seiji Yokoyama. Et pourtant, Toshihiko Sahashi a lui aussi pris un bon départ, en utilisant d'emblée les choeurs pour apporter le petit côté épique qui a fait le succès des précédentes compositions. L'épisode vu juste une fois, je m'étais déjà imprégné de plusieurs scènes, de plusieurs thèmes : la séquence contemplative du début, un Seiya impuissant face à Mars, Kôga désirant plus que tout sauver Saori... et bien sûr le remix instumental de Pegasus Fantasy quand le jeune héros endosse l'Armure de Pégase. A titre de comparaison, je n'ai retenu aucun thème de la première série d'OVA Saint Seiya The Lost Canvas, mis à part le générique de fin.
Bon, on ne niera pas que la série se destine aux plus jeunes et nouveaux fans (modernisation de concept, attribut élémentaire pour chaque Armure, école de Chevalier qui s'annonce, uniformes...). Reste que ce premier épisode est aussi un petit déluge de fan-service à l'encontre des vieux de la vieille : entre-autres le retour de Tohru Furuya et Mami Koyama pour doubler Seiya et Shaina, le mythique Pegasus Fantasy (version remixée) en tant que générique (avec des séquences qui se superposent à l'original), l'entrainement de Kôga par Shaïna (qui renvoie à celui de Seiya par Marin), et comme je l'ai dit plus haut, l'instrumental de Pegasus Fantasy quand Kôga endosse l'Armure de Pégase...
Oui, tout ça m'a fait vibrer, au point que je suivrai la série avec une certaine excitation. La dernière fois que j'avais ressenti ça, c'était lors du revival d'il y a 10 ans adaptant la première partie d'Hadès en animation. Au final, Saint Seiya Omega est vraiment le renouveau que j'attendais, en espérant que la suite confirme et sublime cette impression ^^"
Au fait, j'ai aussi reçu certaines publications que j'attendais ^^
Le Figure Oh #170, célèbre mensuel japonais dédié aux figurines, propose en tout 14 pages dédiées à Saint Seiya dont 10 sur Saint Seiya Omega, avec présentation générale, settei des personnages principaux, croquis préparatoires et interviews. Couverture illustrée spécialement par Yoshihiko Umakoshi.
Le mook Saint Seiya Pia, entièrement dédié à Saint Seiya et divisé en deux parties : Omega et une retrospective du Saint Seiya classique. Là aussi, une couverture illustrée spécialement par Yoshihiko Umakoshi, une présentation générale, des interviews, et beaucoup de settei et croquis montrant les personnages à apparaitre dans Omega, outre le groupe de héros. On note aussi un certain nombre de settei et croquis sur la triste fin d'Hadès en animation. Intéressant car elle n'a a jamais bénéficié d'artbook.
Enfin, le mook Saint Cloth Mythology d'Hobby Japan (magazine concurrent de Figure Oh). Le plus gros et le plus beau, présentant une rétrospective complète de toutes les Myth Clothes sorties à ce jour, et celles à venir déjà dévoilées. Qualitativement et quantitativement, celui-ci écrase le précédent Saint Cloth Chronicle de Figure Oh, avec des photos mettant très bien en valeur les figurines (le Hobby Japan a toujours été un cran au-dessus du Figure Oh pour ça). Quelques pages sur Omega à la fin, mais rien d'inédit.
5 commentaires:
Moi aussi j'ai beaucoup aimé. J'attends de voir la suite avec impatience mais aussi les figurines bien sûr ^^
Super infos merci !! hate de voir ca .
Ca fait plaisir de voir des gens qui ont gardé une âme d'enfant ^^
bonjour à tous
j'aimerai pouvoir contacter le propriétaire de ce blog génial et tres fourni car j'ai pas mal de question à lui poser. !
merci
kemar8
Salut, c'est moi, suiseiken@gmail.com ;)
Enregistrer un commentaire