dimanche 31 janvier 2010

Morinaga Wafer Cards / Super Clear Cards



Eh oui, encore une collection de cartes distribuées dans des sachets gourmands ! C'est en Juin 2005 que la compagnie japonaise Morinaga 「森永製菓株式会社, Morinaga & Co., Ltd.」, spécialisée dans l'agroalimentaire, lance la gamme des Wafer-choco Dragon Ball 「ドラゴンボールウェファーチョコ」. Qu'est-ce que les Wafer-choco ? Tout simplement des gaufrettes fourrées au chocolat, comme vous pouvez le voir sur la photo à gauche. A l'instar des Gumica de Bandai, chaque booster contient une gaufrette accompagnée d'une carte qui est ici isolée du biscuit dans un sachet. Mais là où les Gumica offraient des Plastic Cards (cartes en plastique rigide), les Wafer-choco donnent elles des Super Clear Cards 「スーパークリアカード」, des cartes en plastique souple transparentes. Ainsi cette constitution est à mettre en parallèle avec celle des Lamincards (j'ai bien dit Lamincards), même si, vous vous en doutez bien, la qualité n'a rien à voir. Aujourd'hui, la collection se compose de 11 séries DB/Z/GT (à partir de la 10ème sera ajouté le suffixe Neo), 2 séries Dragon Ball x One Piece et 1 série Dragon Ball Kai. Soit pas loin de 700 cartes au total.

Pour ce qui est des cartes en elles-mêmes... Tout d'abord il faut savoir qu'il y a plusieurs types de cartes par série. Je ferai abstraction de celles "gâchées" par de simples screenshots (qui ont le mérite d'être très bien imprimées a contrario des Lamincards) pour parler de celles qui m'intéressent plus particulièrement.

Les cartes 3D Collection & W3D Collection
A mes yeux les plus belles cartes de la collection. Les visuels, holographiques, sont imprimés en relief 3D de manière à donner plusieurs "plans" de vision et une sensation de mouvement. Là où je dis "oui", c'est que les illustrations utilisée sont majoritairement celles d'époque, réalisées pour la promotion de l'animé ou par Akira Toriyama pour le manga. Evidemment, les couleurs ont subi une petite remise au goût du jour, mais le trait lui reste intact... et donc sublime. Un véritable plaisir pour les yeux. Quand aux nouveaux visuels, ils eux aussi très réussis. Les W3DC sont quand à elles basées sur le même principe, sauf qu'il y a 2 visuels superposées, changeant selon l'orientation donnée à la carte (exemple sur la dernière carte de la photo, on peut voir Trunks Super Saiyan se dessiner sur le visage de Majin Vegeta). Notez que ces illustrations seront reprisent à partir de la série 7, pour les cartes Super Collection, mais sans effet 3D. Moins intéressant selon moi.

Les cartes Moving Visual Viewer & Moving Battle Viewer
On le sait, plusieurs scènes de l'animé sont absolument cultissimes : sacrifice de Piccolo face à Nappa, transformation de Gokû en Super Saiyan, évolution de Gohan en Super Saiyan 2... Eh bien, plutôt que de se concentrer sur une seule image, les MVV et MBV permettent de revivre ces moments en une simili-animation ! Grâce à une superposition de plusieurs plan de l'animé qui changent selon l'orientation de la carte, ces séquences sont ainsi rendus à la perfection. Inutile de dire que c'est un processus qu'on n'a que très rarement vu sur les cartes, ce qui accentue d'autant plus leur singularité. Les MVV affichent des caractères similaires à ceux des scouters, et les MBV proposent de suivre non pas une mais 2 "animations" (par exemple, Gokû et Boo lors du Super Genkidama final), en fonction de l'orientation de la carte !

Les cartes Scene Collection & Mechanical Collection
Encore un type de carte original. Orientées au format paysage, les cartes SC proposent de revivre des scènes-clé de manière tout à fait singulière : premier-plan (personnage et objets) en full-color non-transparent, et arrière-plan (décors) façon tracé transparent. Inutile de dire que design "superposé" me fait diablement penser aux célèbres celluloïds. Succédant à ces dernières, et basées sur le même principe, les cartes MC offrent quand à elles une place de choix aux véhicules utilisés par les personnages (Toriyama étant, rappelons-le, un grand fan d'engins en tout genre), à partir d'illustrations déjà existantes. Le décors en arrière-plan laisse place à un gros plan des personnages, façon tracé transparent.

Quelques autres cartes qui sortent du lot
Les cartes Battle Collection permettent de revivre les plus grands combats de la saga en une seule illustration, particulièrement réussie, de Dragon Ball à Dragon Ball GT. La carte Special Attack Collection, avec Gokû enfant en pleine exécution du Kamehameha, est magnifique. Les cartes Family Collection, représentant des groupes de personnages, sont pas mal du tout, quoiqu'à mon goût un peu illustrées "à l'arrache". Enfin, la carte Limited Special n°164, offerte dans les Card Files (classeurs) édités par Morinaga. Une illustration d'époque qui est toujours aussi magnifique. Notez que cette carte fait le pont entre les séries 2 et 3, et qu'elle ne pouvait pas être obtenue dans les boosters.

Au final, le groupe Morinaga nous a offert une très belle collection de carte, difficilement trouvable en fullset. Notez que j'ai pris soin d'utiliser un fond blanc pour les photos, ce qui fait grandement ressortir la beauté des cartes. Par contre, gros dilemme de collectionneur : faut-il laisser les cartes dans les sachets scellés où les retirer pour en profiter pleinement ? Le collectionneur acharné fera sans doute les 2 ^^"

PS : Voici une petite vidéo présentant l'ouverture d'un sachet Wafer-choco Neo ! Merci à 「シンタアニキ」 pour le lien ! ^_____^

Lamicards : set 0396G [FULL]



Retour aux Lamicards, avec le set 0396G comptant 3 cartes : les 0396G-A, -B et -C. Celui-ci sera le dernier édité par Amada, en Mars 1996, à l'occasion de la Tôei Anime Fair du printemps de la même année. Les visuels des cartes sont tous à l'effigie du film qui sera projeté à cette occasion : Saikyô he no michi, en France L'armée du Ruban Rouge. Il s'agit du film-anniversaire produit pour les 10 ans de Dragon Ball, et constituant un remake du début de la saga avec un graphisme -pour l'époque- moderne. Ce set est l'un de mes préférés car les illustrations, en rapport direct avec le film, sont magnifiques, en particulier la B ^^

Le verso des cartes affiche quand à lui tous les éléments prouvant l'authenticité des Lamicards. A noter 2 petites remarques :
- Le design est à la fois homogène et variable, avec différentes expressions du visage de Gokû en fonction des cartes
- La numérotation classique (A-B-C) est accompagnée d'une numérotation chiffrée (Collection 001 à 003)

samedi 30 janvier 2010

Data Carddass : Coca-Cola Original Illustration Card

Les fidèles au forum dbzcollection savent que j'ai dernièrement reçu un superbe colis débordant de cartes. Parmi elles figurent des Data Carddass promotionnelles que je vais vous présenter dans cet article : les Coca-Cola Original Illustration Card 「コカ・コーラオリジナルイラストカード」. Neuves, dans leur emballage d'origine =)



Pour la petite histoire (et parce que c'est toujours intéressant de savoir d'où viennent les cartes qu'on collectionne, n'est-ce pas ?), celles-ci ont fait leur apparition en Août 2005 au Japon, et étaient offertes unitairement et aléatoirement dans des boosters fixés aux cols des bouteilles de 500ml de la célèbre boisson gazeuse (Coca-Coca normal, diet ou lemon). Chaque booster incluait aussi une carte "pub", comme les japonais en raffolent, et qui fait aussi office de checklist. Le set se compose de 10 cartes, numérotées Co-P/001-I à Co-P/010-I, et réparties en 5 cartes BATTLE, 3 cartes SUPPORT et 2 cartes EVENT. Comme indiqué par la dénomination, les illustrations, plutôt jolies et représentatives de la "qualité" des Data Carddass 1ère génération, sont originales et exclusives à ce set promotionnel. Décidemment, entre ce bon vieux Ronald (mais si, rappelez-vous) et Coca-Cola, nos amis japonais sont très chanceux... même si c'est un peu pousser le collectionneur au régime fast-food ^^"

mardi 26 janvier 2010

Data Carddass : promos V-001-IV & PK-B002

Eh voilà 2 cartes qui se rajoutent à ma collection de Data Carddass promotionnelles ^^

Tout d'abord la V-001-IV (à gauche), qui fut la première promo W-Bakuretsu Impact (DVDIV) à être offerte en appendice dans le V-Jump (n°2008/7, sorti en Mai 2008). Le visuel représentant le duo Gokû / Vegeta est tiré d'une vieille illustration d'Akira Toriyama, qui reste efficace même des années après =)

Ensuite, la PK-B002, représentant Vegeta à l'époque où il arrive sur Terre avec Nappa, qui comme son numéro l'indique est la Promotion Kai Battler n°2. Aussi appelée Kai Premium, comme indiqué sur la carte, et au même titre que celles de Gokû et Freeza que j'ai déjà présentées auparavant. Tout comme ces dernières, on note une petite pub pour l'animé Dragon Ball Kai sur le recto, en bas à droite du numéro. D'où celui-ci. Cette carte était disponible au lancement de la part 2 des Dragon Battlers (DCDV), et offerte sur simple demande par les boutiques permettant de jouer aux bornes.

jeudi 14 janvier 2010

Dragon Battlers Shenron Cards



Voici donc un article sur les cartes Shenron des Dragon Battlers, que je mentionnais dans mon précédent topo sur les DBKSC. Celles-ci méritent bien à elles seules un article car en marge de leur utilité dans le jeu, il s'en dégage un aspect "collector" plus marqué que les autres cartes de la collection.

Pourquoi ? Eh bien déjà, principale raison : le fait qu'elles retracent chronologiquement la saga DBZ (pardon, DBKai) avec des visuels qui en illustrent les moments les plus fort. Exemple avec les cartes ci-dessus de la part 4 : le combat Piccolo-Freeza 2ème puis 3ème forme. Au verso des cartes, on retrouve dans un encadré l'illustration plein pot, avec en dessous un bref résumé de l'histoire à cet instant-là.

Rajoutons aussi leur orientation au format paysage (alors de toutes les autres Dragon Battlers sont au format portrait), ainsi que leur numérotation qui se démarque des autres cartes : S0XX-Y. S pour Shenron, XX pour la numérotation totale des cartes et Y pour la part. Ainsi les 4 cartes que je vous présente ici sont les S013-4 à S016-4. Donc les cartes Shenron 13 à 16 apparaissant dans la part 4 des Dragon Battlers. Comme vous le devinerez, elles sont toujours au nombre de 4, et sont des prismes. A noter qu'au niveau brillance, les Dragon Battlers font renouer Bandai avec le rendu des prismes Carddass d'époque (et Card Game et premières Super Card Game version vending-machine), avec les losanges brillants. Bien plus petits et donc nombreux dans le cas présent.

Personnellement ces cartes me font énormément penser aux Shin Cards des Carddass Complete Boxes. Elles bénéficient en tout cas d'un trait bien plus soigné que les autres Dragon Battlers (DBKSC mises à part). J'espère pouvoir toutes les réunir, pour les ranger ensemble ^^

Dragon Ball Kai Scene Collection 1 「ドラゴンボール改 シーンコレクション1」

Eh non, les Dragon Ball Kai Scene Collection (DBKSC) ne constituent pas une nouvelle série de cartes, mais un set spécial au sein même de la part 4 des Data Carddass Dragon Battlers. Une initiative de "collection dans la collection" qui, il me semble, n'avait pas été reconduite par Bandai depuis les Carddass Hondan et ses cartes Gokû Special des parts 28-29 GT.

Ces DBKSC sont donc au nombre de 5 et possèdent une double-numérotation : celle au sein de la part 4 (B158-4, B168-4, B188-4, B190-4, B-192-4) et celle au sein du set (1/5 à 5/5). D'après le site officiel japonais, ces cartes n'ont pour autre but que de reproduire les scènes les plus intenses de Dragon Ball Kai (brrrrr...), en joignant un dialogue au personnage en question. Bon, c'est sûr, ça semble bêbête comme ça, et on peut se demander pourquoi l'initiative n'a pas été prise auparavant. Surtout qu'au travers de leurs visuels tous très réussis, les 4 cartes Shenron de chaque part pouvaient déjà être vues comme représentant les moments forts de l'animé. Néanmoins, je ne me plaindrai pas vu que la qualité des illustrations de ces DBKSC est de très bonne facture, de loin supérieure à la quasi-totalité des cartes de la part, pour atteindre celle des justement très belles cartes Shenron. Peut-être illustrées par Naoyoshi Yamamuro ? On ne pourra jamais l'affirmer avec certitude hélas...

Pour finir, passons en revu les scènes de ce 1er set (car oui, c'est bien écrit Scene Collection 1 sur les cartes) :
  • DBKSC 1/5 : Premier combat opposant Zarbon à Vegeta, lorsque ce dernier dévie un rayon de son adversaire.
  • DBKSC 2/5 : Piccolo lançant un kikôha pour dévier la puissante vague que Freeza 3ème forme renvoie sur Gohan.
  • DBKSC 3/5 : Reacum surprenant Vegeta avec son fameux Reacum Kick.
  • DBKSC 4/5 : Vegeta et Freeza 1ère forme en plein duel de ki, mains liées. C'est ma carte préférée du set, de par son trait précis et sa mise en scène "Vegeta flouté au premier plan". Mais aussi parce qu'il s'agit d'une carte rare incrustée de dorures et qu'encore une fois, ça claque !
  • DBKSC 5/5 : Freeza 3ème forme martelant Piccolo avec ses rayons.
Voilà, en espérant que les prochaines soient aussi belles ^^

mercredi 13 janvier 2010

Lamicards : set 0394G [full]



Aujourd'hui je vous présente un nouveau set complet de Lamicards : le 0394G. Vous le devinerez tout seul avec les informations que j'ai données précédemment mais je le dis quand même (parce que c'est le but du blog ^^) : ce set a donc été édité par Amada en Mars 1994, à l'occasion de la Tôei Anime Fair du printemps qui a vu la sortie cinéma du 10ème film DBZ, Kiken na futari ! Sûpâ senshi wa nemurenai (qu'on appelle plus communément Le retour de Broly en France). Ce sont donc 5 nouvelles cartes numérotées 0394G A à 0394G E.

Contrairement au précédent, les visuels de ce set sont entièrement dédiés à "la nouvelle génération", c'est à dire l'époque Majin Boo. On y retrouve donc Gohan jeune homme, mais aussi les turbulents Goten et Trunks enfant. Fait suffisamment rarissime dans les sets notés G pour être signalé : deux des cartes sont en rapport direct avec le-dit film, puisqu'elles ont pour visuel ses superbes affiches originales : la C avec le triple Kame Hame Ha père-fils, la E avec Goten et Trunks s'éclatant au premier plan et un Broly déchainé au fond. Les cartes A et B bénéficient aussi de très belles illustrations originales présentant tous les héros de cette époque (à noter un petit bug sur le Vegeta de la A ^^), tandis que la D est un peu plus banale. Vous avez là un exemple, parmi une poignée d'autre, de carte ayant un texte sur son recto (sans que ce soit bien méchant). Le verso est quand à lui bien plus réussi que celui du set 0393G, homogène sur les 5 cartes, avec une très jolie illustration noir et blanc. Et 2-3 détails faisant état à l'authenticité des cartes, bien sûr !

mardi 12 janvier 2010

Lamicards : set 0393G [full]



Après vous avoir fait un topo général sur les Lamicards, voici la présentation des sets complets (ou quasi-complet) que je possède, avec pour commencer celui estampillé 0393G. Composé de 5 cartes numérotées A 0393G à E 0393G (notez que la lettre nominative est avant les chiffres, ce qui est rare), celui-ci fut édité par Amada en Mars 1993, à l'occasion de la Tôei Anime Fair du printemps qui a vu la sortie du film Moetsukiro ! Nessen, Ressen, Chôgekisen ! introduisant le Super Saiyan légendaire Broly. D'où le G dans la numérotation, si vous avez bien suivi.

Les visuels des cartes sont tous de la période du Cell Game. On y retrouve donc l'Androïde au corps parfait, ainsi que les 4 grands Super Saiyans d'époque. De magnifiques illustrations, dont la seconde assez singulière et peu connue : monochrome, avec un filtre coloré orange façon soleil couchant. Les 3 dernières sont aussi superbes, avec la superposition état normal - état Super Saiyan de Gokû, Gohan et Trunks. Ces 3 visuels font à l'origine partie d'une seule et même illustration, où figure aussi Vegeta qui a ici été zappé. Pas grand chose à dire du verso en revanche, que je trouve assez moche et quelconque comparé à d'autres sets. Tous les détails y sont néamoins réunis pour prouver l'authenticité des cartes, et c'est au final le plus important.

Pour terminer, petit complément d'info que j'ai omis dans ma présentation générale des Lamicards : le fait que certains sets (voire tous) soient accompagnés d'un mini-album de rangement. Voici par exemple celui du set que je vous ai présenté ici (photos trouvées sur Yahoo Auction) :


Edité par Movic, celui-ci est bien numéroté 0393, pour un prix de vente de 300 Yen. On y retrouve d'ailleurs l'illustration d'où sont tirées les 3 derniers visuels du set, avec Vegeta en prime.

lundi 11 janvier 2010

Quand y'en a plus, y'en a encore !

Eh oui ! Après les gros lots de la semaine dernière, ce début de semaine voit l'arrivage d'un autre lot que j'attendais : le starter MBC, une promo Dragon Battlers, et le quasi-prismset Carddass Hondan GT part 30.



Après vous avoir présenté les MBC en booster-box, voici le starter MBC (nommé Dragon Superstars, pour le style). Celui-ci contient donc :
- Un deck préformé de 48 cartes, parmi lesquelles 27 cartes exclusives (21 communes en double, 2 non-communes, 3 rares et 1 super-rare). A noter que le symbole en bas à droite (à côté de la rareté) est différent des cartes disponibles en booster (Dragon Ball à 1 étoile pour ces dernières, vaisseau spatial de Kami-Sama pour les cartes starter). De même, ce pack est symbolisé par l'abréviation MBC-DBS01, alors que la booster-box est notée MBC-DB01. Un détail, certe, mais qui a son importance pour les collectionneurs.
- L'official rule manual, qui décrit les règles du jeu. Et tout en couleur !
- Une play-sheet (ou tapis de jeu)
- Un lot de 10 jumpower (contraction de jump power), des jetons permettant, comme leur nom l'indique, de passer au niveau supérieur (level indiqué sur les cartes)
- Et enfin, LE truc classe : une Members Card, sur laquelle le joueur doit coller sa photo, indiquer sa date d'inscription au jeu, et signer. Avec bande magnétique (enfin, simili je pense) et code-barre new-age s'il-vous-plait ! Preuve que Bandai Japon voit les choses en grand pour les futures compétitions.

La promo Dragon Battlers est quand à elle la PJ-B008 (Promotion Jump Battler n°8). Disponible en appendice du V-Jump 2010/1, celle-ci représente Gohan en train de frapper Freeza 2ème forme, après que celui-ci ait mortellement blessé Krilin. Très beau visuel, les promo V-Jump Dragon Battlers sont décidément toutes plus réussies les une que les autres.

Enfin, le quasi-prismset Carddass Hondan GT part 30 (sans la double-prisme, à venir plus tard). De très belles prismes s'attardant cette fois sur l'arc Super N°17, avec une 3ème etching-card qui est la Dragon Ball GT Carddass 200 représentant Gokû Super Saiyan 4. Mais c'est surtout la dernière carte que je trouve particulièrement magnifique, représentant Gokû petit en train d'exécuter son Ryûken sur l'androïde maléfique. La première fois que j'ai vu cette carte, c'était il y a 12-13 ans, sur la pub que faisait une boutique parisienne dans un magazine de jeux-vidéo (Joypad il me semble). A cette époque là, il n'y avait hélas plus de boutique dans mon bled, et cette carte me faisait baver. Je suis donc très content de la posséder enfin :)

dimanche 10 janvier 2010

Les Lamicards : c'est quoi précisément ?

Avant d'aller au dodo, je vais vous parler d'une collection qui tend hélas à tomber dans l'oubli général, aussi bien ici qu'au Japon : les Lamicards (et non Lamincards !). Que vous connaissez sans doute mieux sous leur appellation occidentalisé : Rami Cards. Rappelez-vous, je vous en avais déjà montré en photos, et aujourd'hui je vais vous les présenter de manière plus précise, en espérant que les "nouveaux" collectionneurs comprennent pourquoi, il y a 15 ans dans les cours de récrée, beaucoup les considéraient comme les Rolls-Royces des cartes DBZ.

-= Rami ou Lami ? =-

Tout d'abord, corrigeons ce petit abus de langage qu'est Rami Card. En effet, au Japon ces cartes sont nommées Ramineeto Kaado 「ラミネートカード」, et la "logique" d'époque a voulu que le Rami soit conservé. Ce qui peut être considéré comme juste d'un point de vue prononciation, mais qui ne correspond à rien d'un point de vue interprétation. Bon évidemment, difficile de creuser la piste du Ramineeto Kaado à une époque où les ressources du net n'étaient pas accessibles. Ce qu'il faut savoir, c'est que Ramineeto Kaado est l'écriture en rômaji correspondant à l'anglais Laminate Card. Rappelons qu'en japonais, le L et le R se prononcent de la même façon. Laminate peut se traduire en français par "pelliculage", ce qui est bien représentatif de leur format : des cartes dont la surface cartonnée recto/verso est recouverte d'un film plastique. Les Laminate Cards (ou Lamicards ou Lamica) sont donc des cartes plastifiées. Les Japonais les désignent aussi sous le terme Idol Cards, en référence à leur utilisation première.

-= Combien de cartes au total ? =-

Référencier les Lamicards Dragon Ball n'est pas chose aisée, car leur mode d'édition (que nous aborderons plus loin avec la numérotation) n'est pas vraiment comparable à celui des Carddass de Bandai. De plus, et comme je l'ai mentionné au début, il ne semble exister aucun site, même japonais, les référenciant en totalité. Fort heureusement, une classification assez complète a pu être rapportée sur le forum dbzcollection, grâce au concours de plusieurs collectionneurs. A partir de là, la collection peut être répartie entre 4 éditeurs : etoile (aujourd'hui l'une des 3 branches du groupe Amada), Amada (qui a pris la suite de etoile ?), Animetopia et Showa Note.
  • Les Lamicards etoile seraient au nombre de 26 et couvriraient l'anime Dragon Ball
  • Les Lamicards Amada seraient au nombre de 85 et couvriraient l'anime Dragon Ball Z (série et films), ainsi que le film-anniversaire Dragon Ball
  • Les Lamicards Animetopia seraient au nombre de 9, et couvriraient l'anime Dragon Ball GT
  • Les Lamicards Showa Note seraient au nombre de 8, elles aussi dédiées à DBGT
Ce qui nous ferait, au total, au moins 128 cartes à collectionner. Les Lamicards etoile et Showa Note n'étant que peu connues et répandues, je m'attarderai ici sur celles d'Amada et Animetopia, qui répondent au même principe de numérotation.

-= Edition et numérotation =-

Les premières Lamicards Amada furent éditées en Mars 1991, à l’occasion du festival Tôei Anime Fair du printemps qui a vu la projection du film Sûpâ Saiyajin Son Gokû da ("La menace de Namek" chez nous, 4ème moyen-métrage DBZ). Soit un set de 5 cartes numérotées à leur verso : 0391G-A, 0391G-B, 0391G-C, 0391G-D et 0391G-E. A quoi correspond cette numérotation ?
  • 0391 désigne le mois et l’année de sortie, Mars 1991 ici.
  • G est l’initiale de Gekijôban, en japonais "film tiré d’une série", et marque le fait que les cartes sont éditées à l'occasion de la sortie d'un film.
  • Les lettres A à E représentent les "vrais" numéros des cartes dans le set.
Par la suite, et jusqu’au début de l’année 1996, Amada éditera plusieurs sets de 3 à 5 cartes (20 sets pour 85 cartes au total), et ce toujours selon le même principe de numérotation, en marquant d’un G les sets édités à l’occasion des Tôei Anime Fair pour les différencier des autres. Car il est arrivé que 2 sets soient édités le même mois, ce qui a bien sûr pour conséquence une même numérotation pour les cartes. Le G est précisément là pour bien les différencier. Animetopia prendra ensuite le relais d'Amada jusqu’en Juillet 1997, avec le même style de numérotation, mais en rajoutant cette fois un numéro total (n°1 à n°9, 3 sets de 3 cartes en tout).

-= Description, authenticité, contrefaçons, confusion =-



Bon, et les cartes dans tout ça, à quoi elles ressemblent exactement ? Eh bien la plus grande majorité des Lamicards ont pour visuel une illustration originale, réalisée spécialement pour l'occasion ou existant déjà. Il y a donc peu de carte type screenshot, tout du moins parmi les Lamicards Amada. Les visuels couvrent quand à eux la totalité de la surface du carton, il n'y a pas de cadre et les cartes avec texte se comptent sur le doigt d'une main. Et encore, il s'agit surtout de "Dragon Ball Z" ou du nom des personnages. Ainsi, il est facile de comprendre pourquoi ces cartes étant tant appréciée.

Quand au verso des cartes, chaque set possède son propre design et sa propre teinte, les cartes d’un même set ayant, en règle générale, un verso invariable ou alors très peu. Exemple sur le verso ci-contre : le personnage en dessin change selon la carte du set (ici Gokû).

Mais ce verso est aussi et surtout porteur d’éléments visant à prouver l’authenticité des cartes, comme la numérotation décrite précédemment, le cadre 「100」 (prix de la carte, ici 100 Yen), les crédits mentionnant créateurs, producteurs et éditeur, et aussi et surtout, le fameux autocollant rectangulaire argenté Tôei Animation à l’effigie du Chat Botté. Aussi avant d’investir dans une Lamicard, il est préférable d’examiner son verso pour y trouver tous ces éléments. Car cette collection figure parmi les plus contrefaites, et un nombre incalculable de cartes plastifiées fut produit sous le manteau pour abuser les collectionneurs : des visuels officiels des Lamicards réimprimés (et souvent "zoomés"), en passant par l’utilisation d’autres visuels promotionnels non-édités dans ce format par les japonais, voire même d’autres collections plastifiées pour l’occasion ! Mais les fausses Lamicards se caractérisent la plupart du temps par un verso vierge, blanc, sur lesquels on peut subtilement distinguer les logos des fabricants du papier photo employé, Kodak et Nikon en tête. Il existe aussi des fausses à double-face, très mal découpées et imprimées.

Enfin, attention aussi à ne pas confondre ces Lamicards avec les Lamincards éditées par Edibas, qui sont elles aussi des cartes en plastique mais où le visuel a été directement imprimé sur le plastique. L'éditeur a vraisemblablement voulu jouer sur cet aspect plastifié, hors les cartes n'ont strictement rien à voir, tant en terme de qualité qu'en terme de conception, puisqu'il n'est pas ici question du processus de pelliculage.

Voilà pour cette présentation générale. J'aimerai aussi rajouter qu'à l'époque, ces cartes étaient vendues en moyenne 10 Francs, soit au moins le double d'une "carte non-brillante". Ce qui, en plus de leur esthétique particulière, explique leur ancien statut de Rolls-Royce des cartes DBZ. J'espère qu'au travers de cet article, les plus jeunes collectionneurs comprendront leur importance dans l'histoire des cartes DBZ. En ce qui me concerne, je possède actuellement 41 Lamicards Amada (dont des sets complets que je posterai prochainement), et j'en attends encore 4 d'ici la fin du mois. Une collection qui, tout comme les Shitajiki, ne doit pas être enterrée.

Dokkan dokkan kaado de, Dokkan dokkan batoru da...

Eh non, perdu, je ne vais pas parler ici de l'opening Dragon Soul de Dragon Ball Kai, mais de la sortie tant attendue des Miracle Battle Carddass (MBC), pour laquelle l'interprète Takayoshi Tanimoto a enregistré une version spéciale du générique. Bon, cet article ne sera pas vraiment complet car le facteur jeu ne m'intéresse pas (je n'ai de toute façon pas encore reçu le starter), mais je vais vous présenter globalement la collection et les cartes disponibles dans la booster-box que mon ami Silent Bob m'a apportée aujourd'hui. Une fois de plus, un grand merci à lui ;)

Mais pour commencer, un petit historique parce que c'est toujours bien de savoir de quoi on parle (clin d'oeil spécial à mon ami Matt). Après les Card Game et les Super Card Game, les MBC peuvent être considérées comme la 3ème génération de Carddass jouables en jeu de carte sur plateau. Vous me direz, les Carddass Hondan et Super Battle l'étaient aussi en leur temps, mais dans ce cas-là le facteur jeu n'était que secondaire comparé à l'aspect collection. Suite à l'immense succès de Magic the Gathering sur le sol japonais à la fin des années 90, Bandai a du changer son fusil d'épaule et cogiter un peu pour adapter le même système de jeu à ses prestigieuses licences animées. Et c'est ainsi que sortiront, au début du 21ème siècle, les Card Game Dragon Ball, qui ne sont ni plus ni moins qu'une évolution des Carddass jouables sur plateau d'époque. Dans le même genre d'idée, les Data Carddass sont quand à elle l'évolution des anciennes Play-Carddass, c'est à dire les Super Barcode Wars, pouvant être scanné sur un appareil pour reproduite les combats titanesques de la saga.

Venons-en au sujet. Cette fois-ci Bandai pousse le concept encore plus loin, en éditant les MBC Dragon Ball conjointement aux MBC One Piece ! C'est ainsi que la part 1 des MBC One Piece est sortie le même jour que les MBC Dragon Ball, et il en sera probablement de même pour les suivantes étant donné qu'elles sont... compatibles entre elles ! Bandai s'offre ainsi une promotion d'enfer en associant 2 des plus gros bulldozer de la Shueisha et de Tôei Animation, et nul doute que ces MBC connaîtront un immense succès au Japon avant d'arriver peut-être un jour, en France.




Tout comme les CG et SCG, les cartes de cette part 1 des MBC (MBC-DB01) peuvent être obtenues soit à partir des vending-machines (concept japonais increvable dont je suis totalement fan), soit via des booster-packs, plus accessibles à nous autres gaijin. 8 cartes par booster, 20 boosters par booster-boxes. Je tiens à dire que je trouve le design de cette box particulièrement réussi et travaillé, que ce soit face avant (photo 1), face arrière (photo 2) et même intérieur (photo 3). On y retrouve les illustrations des cartes, accompagnées des dialogues-clés de la série. Par exemple, sur la languette (photo 4) est écrit Ore ha okotta zo !!! Furîzaaaa !!! soit la célèbre phrase de Gokû : "Je suis en colère !!!! Freeza !!!"



Venons-en maintenant aux cartes. Dans ces boosters, les collectionneurs peuvent réunir 101 cartes différentes, réparties en 5 degré de rareté :
- Les cartes communes (common), au nombre de 45. 6 par booster.
- Les cartes non-communes (uncommon), au nombre de 30. Celles-ci sont marquées d'un U en bas à droite. 2 par booster.
- Les cartes rares (rare), au nombre de 14. Elles sont marquées d'un R et bénéficient d'un aspect foil (je vous rassure, bien plus réussi et brillant que celui du pauvre JCC / Super Série) sur toute la carte sauf le cadre de jeu. 1 tous les 2 boosters.
- Les cartes super-rares (super-rare), au nombre de 8. Marquées d'un SR et bénéficiant d'un aspect foil, l'illustration continue en arrière-plan du cadre de jeu (qui est foil lui aussi cette fois). 1 tous les 5 boosters.
- Les cartes omega-rares (omega-rare), au nombre de 4. Marquées d'un Ω, l'illustration est désormais en avant du cadre de jeu. Les cartes sont foils et incrustées de brillant (dorures dans le cas de Gokû). 1 tous les 20 boosters.



Force est donc de constater que la rareté des cartes se "yûgiohise", et qu'ils sera donc assez difficile de réunir un fullset. Comme vous pouvez le deviner d'après les estimations précédentes, une booster-box permet de réunir toutes les cartes communes et non-communes, 10 cartes rares, 4 cartes super-rares et 1 oméga-rare. Petite remarque au niveau de la numérotation : selon le site officiel, on parlera de DB01-XX pour les cartes disponibles en booster-box et vending-machine, et de DBS01-XX pour les cartes du starter. Celui-ci proposant 27 cartes différentes, la part 1 des MBC totalise donc en tout 128 cartes.



La beauté des cartes ? Eh bien, si j'étais assez partagé au début (principalement à cause de la zone de jeu qui occupe le tiers de la carte, et qui avait été faite discrète sur les précédentes Super Card Game), je dois dire que la donne change une fois les cartes en main. Certains visuels sont en effet superbes et font oublier ce petit désagrément (enfin pour certains, cela gâchera encore plus, j'imagine). La grande force de ces MBC est de proposer 100% de visuels inédits. Pas de screenshots de l'anime, pas d'illustrations d'ailleurs, ici tout a été créé spécialement pour la collection avec plus ou moins de réussite. A titre personnel, ma carte préférée est celle où Gokû enfant transperce Piccolo Daimaô. Pas de surprise, la même mise en scène était déjà ma préférée dans la part 1 des Card Game ^^



Dernier point qui m'a fait sourire : la présence de cartes de type "pub" dans chaque booster. Rien de bien exceptionnel me direz-vous, les Super Card Game en avait déjà. Oui mais dans le cas des MBC, il y en a 4 différents à collectionner, dont 2 checklists. Les collectionneurs d'époque (re)penseront aux Memorial Photo et autres Hero Collection, qui permettaient aussi de "collectionner" plusieurs cartes de ce type.

Au final, vous l'aurez compris, je suis plus que satisfait de cet achat ^^

jeudi 7 janvier 2010

Mc Donald's Dragon Battlers



Décidément, j'envie à mort les Japonais. Cards Vending Machines à tous les coins de rue, cartes promo dans les paquets de chips et pack de bouteilles Coca-Cola... et aussi chez Mc Donald's. La célèbre chaîne américaine de fast-food propose régulièrement des goodies Dragon Ball Z dans ses Happy Meals, y compris des cartes. Cette année encore (enfin l'année dernière plutôt), en association avec Bandai, Mc Donald's offrait un booster Dragon Battlers pour tout Happy Meal commandé. Dans ce booster : une carte promotionnelle + un seal (autocollant), parmi 5 différents. Les promos sont numérotés PM-B001 à PM-B005 (M pour Mc Do, bien sûr), et les seals 1 à 5. L'association "carte + seal" n'est pas variable, c'est à dire que vous aurez la promo 1 avec le seal 1, la promo 2 avec le seal 2, etc...

Concernant les promo, j'avoue que je les trouve magnifique. J'étais déjà charmé lors de la première annonce, et je le suis d'autant plus maintenant en les tenant dans mes mains. La qualité des illustrations est dans la moyenne haute de ce que produit Bandai actuellement (et venant de ma part, c'est un beau compliment), même si on pourrait reprocher un manque d'originalité au niveau des poses (Gokû Gohan et Vegeta ont la même, et c'est plutôt dommage). A noter le big M sur le recto des cartes. Les seals sont quand à eux ornés d'illustrations déjà connues, et la qualité va du très bon au moyen.

Voilà. A quand la même INITIATIVE chez nous m'sieur Bandai France ? ^_____^

(ou une initiative tout court en fait...)

Shitajiki Super Butôden


On commence le détail du dernier arrivage avec ce magnifique Shitajiki encore sous plastique scellé, produit à l'occasion de la sortie de Dragon Ball Z Super Butôden sur la Super Famicom de Nintendo. Super Butôden a pour moi une immense valeur nostalgique, puisqu'il s'agit du premier véritable jeu de combat tiré de la saga (ou action-game au Japon), sur lequel j'ai passé beaucoup d'heures. C'est aussi par son biais que je me suis "spoiler" sur la suite de l'histoire, en découvrant par exemple que Gohan allait se transformer en Super Saiyan.

Ce Shitajiki reprend donc les superbes illustrations de Gokû et Cell figurant sur le recto/verso du boitier du jeu. Contrairement aux Shita Animetopia ou Showa Note, celui-ci est au format A4, et ne présente aucune mention de prix, si ce n'est les traditionnels crédits Bird Studio / Shueisha - Fuji TV - Tôei Dôga / Bandai 1993. Ce qui me pousse à croire qu'il s'agit d'un Shitajiki promotionnel édité par Bandai. Au verso du Shita, vous pouvez voir un tract publicitaire de Columbia Records pour les CD Hit Collection. Sachant que le volume 14 n'était pas encore sorti et que le 13 est quand à lui arrivé en Décembre 1992, cela nous donne une petite estimation de la date de disponibilité de ce Shita. Pour ce qui est de son véritable verso (que je ne montrerai pas ici, car je souhaite le garder scellé, mais vous pouvez en avoir un petit aperçu ici), il reprend Gokû et Cell en CG, tels qu'ils apparaissent dans le célèbre spot TV du jeu (qui m'avait beaucoup impressionné à l'époque, et que vous pouvez voir à 6'20 sur cette vidéo).