samedi 1 août 2009

JCC : Super Série Gokû

C'est au compte-goutte que la Super Série Gokû, édition française des Super Card Game, arrive en boutique. Mauvaise distribution en amont ? Désintérêt en aval ? Toujours est-il qu'en voici une petite review (du point de vue du collectionneur only), après achat du starter et d'une booster-box de 24 sachets.



Après la calamiteuse série 10 du JCC (boosters non-scellés, cartes rognées au bord bas, coins qui s'effritent à la sortie des sachets, doublons voire triplons dans un seul sachet, près du tier de la collection en foils...), Bandai se devait de rectifier le tir avec cette nouvelle collection. Ainsi arrive la Super Série Gokû, constituée de 166 cartes dont 38 foils. D'emblée on se dit, c'est trop. Beaucoup trop. Une série d'autant plus difficile à terminer que certaines cartes (DB-017 et les 2 versions de la DB-189, surtout Vegetto bras croisés) font déjà état d'une immense degré de rareté. Si certains relèveront ce défi avec plaisir, ce n'est pas mon cas qui suis du genre à accueillir la facilité à bras ouverts.

Bref, comparée à l'édition japonaise, cette Super Série Gokû regroupe les 2 premières parts des Super Gard Game, transformant au passage certaines rares en prismes. TOUTES les cartes ? Non, car une fois n'est pas coutume, les visuels tirés des films sont absents de la version française. N'espérons donc plus rien à ce niveau-là.

D'un point de vue qualité, il y a fort heureusement un net progrés. Oui, le carton est plus dur que celui des JCC (mais toujours moins que les SCG japonaises). Non, les coins des cartes ne s'effritent plus à la sortie des boosters. Et enfin non, il n'y a plus de doublon dans un seul et même sachet. Grâce au nouveau design de la maquette des SCG (retravaillé pour bien sûr écarter la composante Data Carddass), les cartes sont bien plus agréables à admirer (une place plus grande étant accordée au visuel), et l'effet foil ressort même un poil mieux que précédemment. Niveau retranscription et traduction des noms, elle ne sera hélas jamais parfaite à mes yeux, donc je ne reviendrai pas dessus. Enfin, la répartition des cartes est acceptable puisqu'un starter et une booster-box m'ont permis de réunir 144 cartes sur les 166 de la série, soit 86% de la collection. Sur ces 144 cartes, 30 exclusives au starter (et au starter seul, bon point) et 114 sur les 136 exclusives aux boosters.

Pour conclure, je dirai qu'en dépit de quelques soucis (problème de distribution, trop de cartes), Bandai repart du bon pied avec cette Super Série Gokû, qui possède un charme indéniable, son lot de très belles cartes... mais aussi de mochetés. L'extension suivante, intitulée Super Série Prince Vegeta, arrivera normalement à la rentrée et devrait proposer quand à elle 94 cartes réparties entre la part 1 des Filing Sheet et celle des Special Pack japonaises.

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