mardi 2 février 2010

Data Carddass versus Digital Carddass

C'est un peu Matt qui a conditionné le sujet de ce nouvel article, hier soir, au cours d'une discussion sur les Data Carddass. Inutile de revenir en détail sur le sort des tristement célèbres Digital Carddass, version française morte-née des célèbres cartes à code-barre dont la 5ème génération (Dragon Battlers) fait actuellement fureur au Japon. Cette comparaison se basera sur les 2 versions de la carte 007-I, appartenant à la part 1 japonaise. Je rappelle la composition de celle-ci :
- 27 cartes dites "normales"
- 18 cartes dites "rares", incrustées de dorures
- 6 cartes dites "ultra-rares", prismes brillantes
- 1 carte dite "extra-rare", combinant dorures des "rares" et brillance des "ultra-rares"



Observez bien la photo de droite : le détail qui choque est l'absence des dorures qui font de cette 007-I une carte "rare" dans la part japonaise. [Petite parenthèse culturelle : ces dorures viennent du procédé gold-stamping (plus communément appelé hot-stamping ou marquage à chaud), consistant à appliquer une impression métallique brillante sur une surface. Un moyen pratique d'empêcher la contre-façon de papiers officiels] Ainsi, on peut en déduire 2 choses : dans les Digital Carddass françaises, les "rares" deviennent des "normales", et l'"extra-rare" une prisme... enfin même pas, étant donné que tout comme dans le JCC, la brillance des prismes laisse place à un simple effet foil.

Passée cette perte, il faut quand même avouer que le design de la carte est parfaitement respecté. Toutes les inscriptions japonaises sont traduites et inscrites dans le même style en français, mis à part le kanji de la nature auquel a été accolé un petit rectangle indiquant sa signification. La numérotation originale est elle aussi conservée, que ce soit au recto et même au verso, ce dernier imitant lui aussi à la perfection son équivalent japonais.

Bref, même si on peut déplorer la perte du système de rareté, le plan marketting foireux de Bandai France a quand même conduit à un immense gâchis. Mais bien sûr, c'est pas leur faute à eux. Ca ne l'est jamais en fait, toujours celle du public et des fans...

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